• Les journées de travail sont gérer par les stagiaires eux même. Pour ma part, j’aime me lever relativement tôt (7h) pour profiter du soleil sur la terrasse et d’un long bon petit déjeuner.

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    Petit dèj

    Pour mes différents projets je dois souvent me déplacer de Naddi pour rencontrer différents artisants dans la région. Donc la journée en elles même commence à 9h quand le premier bus pour Dharamshala quitte Naddi. Etonnement, ce bus a été jusqu’à maintenant à l’heure. 45 min plus tard je suis à Dharamshala pour prendre un autre bus direction Kangra.

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    Le vue depuis l'arrêt de bus

    Je quitte le bus environ une demi-heure plus tard juste avant Kangra dans la ville/village de Gaggal (c’est là où se situe l’aéroport le plus proche). Je vagabonde toute la matinée dans ses rues, allant d’artisans à artisans à la recherche d’acier, de matériau de construction, bois, fer, vis, vélo et tout ce qui me parait intéressant pour mes différents projets.

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    Dharamshala et Gaggal n’étant pas touristique (j’étais le seul« blanc » dans les rues de Gaggal) les prix pour la nourriture sont encore moins chers que dans nos montagnes.

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    À côté du marché de fruit et légume, un homme est assis à côté d’une machine qui a l’air de broyer ou presser quelque chose. Je pense tout d’abord qu’il fait de l’huile. Puis je lui demande d’essayer et il prend un bout de bois et le presse dans sa machine. Un jus jaunâtre s’écoule dans un verre. Il ajoute dans le presseur  un demi-citron vert et broie un peu plus le bout de bois sorti du presseur. Délicieux ! 10 Roupies soit environ 10 centimes d’euro. Puis je me dirige vers un petit restaurant qui sert riz et Dalh (voir l’article sur le mariage pour explication du Dahl). L’assiette en elle-même est suffisante pour être rassasié mais pour seulement 15 roupies l’assiette, je décide me faire péter le bide ce midi !

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    Après un petit arrêt à Dharamshala je suis de retour dans mes montagnes et dans sa fraîcheur.

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  • Suite à mon premier mariage indien, j’expérience le lendemain ma première fête d’anniversaire dans la communauté où nous travaillons (Sheyney). Priah avaient invité tous les stagiaires présents à ce moment pour partager son gâteau et aussi nous offrir (ou plutôt sa maman) un repas. Une fois rassasié, tout le monde dans la cour qui fait office de piste de dance pour l’occasion. Les filles nous apprennent à danser des danses traditionnelles mais aussi des danses issues de films Bollywoodiens. Moment super sympa, tout le monde est détendu et cela nous aide aussi à intégrer un plus la communauté et créer une relation moins professionnelle avec eux.

     

    Happy Birthday Priah

    Riz, dal légumes et pourri pour le diner

    Happy Birthday Priah

    La piste de danse

     


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  • En ce moment, les conditions sont propices aux mariages (quelque chose à faire avec la religion). Du coup dans notre petit village de Naddi il y a eu 3 mariages en une semaine. Et le mariage Indien ce n'est pas comme à Bamako où on se restreint au Dimanche mais c'est n'importe quel jour de la semaine et cela dure 3-4 jours. Tout d'abord deux jours chez la famille de la marié puis tout le monde se retrouve chez la marié où traditionnellement le jeune couple vivra.

     La saison des mariages

    Henné fait pour l'occasion

    Par chance, un mariage avait lieu chez nos voisins, et nos propriétaires nous ont invités à se joindre à plus ou moins la moitié du village. Nous sommes donc allés chez les voisins dans la soirée mais les rituelles et traditions était trop complexe pour qu’on puisse tout comprendre. En bref, les mariés arrivent la tête couverte sur un brancard porté par les hommes, les vrais ! Puis ils s’assoient dans une salle, puis dehors sous un temple improvisé pour l’occasion et reste assis là pendant toute la soirée/nuit. Des hommes procèdent à des rituelle, ils s’échangent offrandes, puis enfin le mari découvre son visage et met dans les cheveux de la mariée cette poudre rouge qui peut-être l’équivalent de l’alliance dans notre culture. Pendant ces quelques secondes on a pu apercevoir le visage de la mariée.

    La saison des mariages

     Les mariés à couvert

    Mais personnellement, le point fort de ce mariage, comme toutes traditions indiennes fut la nourriture. La famille avait prévu de nourrir 1000 personnes sur deux jours, soit un équivalent d’environ 400 kg de riz ! Pour faire manger 300 personnes c’est toute une organisation. Tout commence quand des messieurs étendent de long tapis contre tous les murs de la maison. Alors les femmes sont invitées à s’assoir. N’étant pas au courant de cela je me suis fait servir au premier service avec toutes les femmes. Chacun a un verre en fer et une assiette faite de feuilles cousus entre elles avec une espèce de corde.

    La saison des mariages

    Position super comfort pour diner

    Puis le ballet commence. Tout d’abord on nous sert du riz, puis du dal (légumineuse en sauce, souvent lentilles, pois chiche ou haricots), puis un autre dal, plus de riz, plus de différent dal. Au totale environ 8 dals et 4 rations de riz. Pour finir on nous sert un riz coloré sucré : Mitha Bhat. Il est temps alors de se lever, se dégourdir les jambes puisqu’on mange assis en tailleur, se rincer les mains puisqu’on mange avec les mains et laisser la place pour le second service et admirer la danse. Le service dur 10 minutes, montre en main.

    La saison des mariages

    Le riz arrive dans ces grosses corbeilles

    La saison des mariages

    Les officielles mangent

    Quelques minutes plus tard je rencontre un ami indien qui tient un petit restaurant dans le village. Il est sur le point de rejoindre le 3ème service pour manger, étant donné que je suis un mec plutôt sympa et avec un gros appétit : j’ý retourne ! Riz, dal, riz, dal… Je me lève et sens que mon estomac vient d’atteindre ses limites.

    Après une demi-heure, le dancefloor est toujours vide mais je sens que tout le monde est prêt pour se déhancher et après quelques musiques la piste de dance se remplie. D’un côté les femmes, et de l’autre les hommes. Une fois mes deux dîners bien accrochés au fond du ventre je m’élance à mon tour. Les enfants étaient en feux et dansaient comme possédés. Les hommes étaient un peu plus raid et avaient un peu moins le rythme dans la peau que les femmes mais je fus surpris par leur « technique » et leur aisance. Rien à voir avec une discothèque en France.

    La saison des mariages

    Les mariés à découvert

    La saison des mariages

    La marié

    Une petite heure plus tard j’avais utilisé tous mes talents de danseur et on s’assoit sur le côté du temple où les mariés sont depuis le début. On essais de comprendre les rituelles mais en vain.

    Bonne nuit


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