Après avoir passé les fêtes de noël en famille je suis rentré en Suède pour célébrer la nouvelle année avec Anna des amis. Nous avons passé 4-5 jours dans le chalet au bord du lac. Le froid commençais à se faire sentir mais hélas pas assez de neige pour skier. Du coup rando, sauna et bain froid.

Session "Spark"

Le lac

Bonne année!

Nous avons pris un week-end pour profiter de la nature en ce mois de Juillet. Direction l'ouest, à la frontière avec la Norvège pour la parc national de Fulufjället. Fjäll en suédois signifie plus ou moins tout montagnes, plateaux ou colline situés au dessus de la limite où les arbres ne poussent pas.

La neige à 800m... en Juillet

Nous sommes arrivés sur place le vendredi soir vers 19h30, après une heure de marche nous nous installons dans un petit refuge pour éviter de planter la tente dans le vent. Nous avions même le luxe d'avoir un poêle et du bois. Les températures n'étant guère plus élevées que zéro on s'est réchauffés avant le diner.

L'hôtel

Samedi matin, réveil 8h, petit déjeuner et c'est partit pour une journée de marche. Le vent est tombé, le soleil brille, parfait me diriez vous, mais les du coup les moustiques se réveillent!

Départ samedi matin

On marche jusqu'à 16h30 puis on plante la tente aussi vite que possible que les moustiques étaient affamés. On se réfugie sont la tente qui faisait presque office de sauna sont le soleil. Diner et dodo.

Le deuxième hôtel

Dimanche, réveil 6h pour essayer d'attraper la fraicheur et ainsi éviter les moustiques. Presque réussi! Après 10 minutes ils rappliquent!

L'itinéraire c'est ici et plus de photos par là

Ce dimanche (24 mai) nous sommes retournés sur la côte au nord de Stockholm pour une journée kayak accompagnés de deux amis. La météo n'était aussi clémente que l'an dernier mais assez pour en profiter. Voici quelques photos

Le 30 avril est férié à Uppsala pour cause de beuverie générale (Valborg). Après trois ans à célébrer Valborg à Uppsala on sentait qu'on en avait assez de passer une journée où il faut se lever tôt pour boire dehors alors qu'il fait trop froid. Où les gens qui ont trop bus s'entassent pour grillé trois saucisses sur des barbecue trop petits. Trop c'est trop.

Du coup on a décidé d'utilisé ce long weekend pour s’essayer aux joies du cyclotourisme dans la région d'Uppsala. Nous avions comme mission de découvrir les produits locaux ainsi que ses producteurs. Fromager, charcutier, éleveur de lapin, maraicher, apiculteur... On se serais presque cru en France!

Nous sommes donc partis le jeudi matin pour commencer avec la rencontre d'un apiculteur local qui a su se développer pour devenir l'un des plus gros fournisseur de miel en suède.

Pour pouvoir transporter nourriture, et l'équipement de camping nous avons accroché notre nouvelle "charrette" derrière mon VTT. La première matinée était ensoleillés et les températures agréables. Dans l'après midi le ciel s'est couvert et le vent s'est levé et soufflait 3/4 face. 

Le charcutier élève ses propres cochons qu'il prépare ensuite

Retour dans mon enfance au milieu d'une soixantaine de "blanchette"

Vers 20h après près de 80km nous nous arrêtons pour camper; au menu du soir saucisses locales et fromages de chèvre frais. Dans la nuit la pluie fait son apparition.

Le matin la pluie cesse, le vent tourne mais nous aussi: Ce sera vent de face toute la journée. Cette deuxième journée est aussi la plus longue étape, plus de 90km. Notre première halte était une exploitation bovine viande. Nous avons été accueillis comme des rois/reines; thé, tarte à la rhubarbe avec crème et même un paquet de saucisse. Merci encore à Agneta pour son hospitalité.

Pause déjeuner avant que la pluie ne s'invite

La pluie refait son apparition dans l'après-midi mais les imperméables aussi. Après avoir visiter un petit élevage de caille nous posons le camp au bord d'un lac. Nous en profitons pour faire un feu pour se réchauffer et sécher quelques affaires.

Dans la nuit une souris/rat est venu goûter à notre poubelle ce qui nous a réveillé.

Le 3ème et dernier jour fut relativement sec et le vent principalement dans le dos. Une portion de 15km à même été couverte avec une vitesse moyenne de 26km/h! Grosse perf!

Au petit déjeuner ce sera omelette d’œufs de caille!

Après 250km nous somme de retour à Uppsala dans la soirée. Il n'a pas fallu longtemps avant qu'on tombe.

Après avoir fêté Pâques il y a déjà deux ans de cela à Paris, nous reprenons les bonnes habitudes et passons le weekend Pascal dans le chalet des parents d'Anna. J'ai l'impression de me répéter, mais comme d'habitude, randonnée, sauna, pêche et détente étaient au programme.

Les photos sont ICI

Le Dimanche 8 Mars, j'ai repris le départ de la plus grande course de ski de fond au monde, 15800 inscrits, surement un peu moins au départ.

Lors de ma semaine en tant que bénévole aux championnats du monde de ski de fond à Falun, j'ai rencontré trois vosgiens, aficionados des grande courses populaires à travers l'Europe. Étant donné qu'il m'ont proposer de m'héberger lors du weekend de la Vasa j'ai récupéré le dossard de notre chère JCR qui s'était dégonflé ;)

Le chalet

La piste de la Vasa

Nous logions à Evertberg, sur la piste de la Vasa au niveau du km49 à seulement 100m de la piste. Parfait me diriez-vous! Sans voiture, et avec aucun bus ne passant sur cette route, c'est à 4h du matin que nous partons pour rejoindre la route principale (15minutes de marche) en espérant qu'une voiture nous prenne. Ce ne fut pas une voiture mais un camion qui a eut l'amabilité de s'arrêter pour nous amener jusqu'au départ.

Le départ justement, cette année je partais en ligne 5 au lieu de la 3 l'an dernier. Nous étions sur place peu après 6h et le départ était déjà rempli de skis. Du coup je suis parti en queue de la ligne 5.

Piste de ski nautique

Devant moi

Derrière moi

Après plusieurs jours de chaleur, le départ ressemblait plus  à une mare qu'à une piste de ski. 50m après mon départ je me retrouve les pieds plongés dans 10cm d'eau. 500m plus loin, alors que j'approche la première côte, les bouchons commencent. Le deux premiers kilomètres se font dans les bouchons à piétiner.

Une fois sortie de ce jolie bordel et malgré les écailles, je glisse pas trop mal. Mon accroche est au top, du coup je travail beaucoup sur les jambes, que ce soit en pas de un ou en alternatif. 

Aux alentours du km 25-30, je chope une douleur au coude gauche malgré le fait que je ne force pas trop sur les bras. Je paie surement le manque d'entrainement. En effet, cette saison j'ai pu faire seulement, 2 week-ends de ski.

Jusqu'à le mi course je me sens frais et en forme. Seulement, une fois passé le kilomètre 50 la forme n'est plus là. Les crampes commencent. En tant que bon français je blâme autrui: l'organisation! Il n'avait que de l'eau chaude au ravitaillements et seulement des brioches à manger. De plus, cette partie de la course est plutôt descendante, et la neige ayant bien transformé, je ne glisse plus rien avec mes écailles. J'en prend un petit coup au moral. 

Je prend un peu de plaisir dans les bosses avec mes écailles où je peux allonger la foulé. Mais sur les plats et plats descendant j'ai du mal.

Bref, 6h54min et 17 secondes plus tard je suis à Mora. 25 minutes plus lents que l'an dernier mais avec un meilleur classement. Étant donné que je partais deux vagues derrière et que les conditions n'étant pas forcément optimales pour mes écailles, je suis plutôt satisfait de cette Vasa.

Deux Vasaloppet me suffisent pour le moment, l'organisation étant médiocre, je ne pense pas la refaire l'année prochaine.