Le Dimanche 8 Mars, j'ai repris le départ de la plus grande course de ski de fond au monde, 15800 inscrits, surement un peu moins au départ.

Lors de ma semaine en tant que bénévole aux championnats du monde de ski de fond à Falun, j'ai rencontré trois vosgiens, aficionados des grande courses populaires à travers l'Europe. Étant donné qu'il m'ont proposer de m'héberger lors du weekend de la Vasa j'ai récupéré le dossard de notre chère JCR qui s'était dégonflé ;)

Le chalet

La piste de la Vasa

Nous logions à Evertberg, sur la piste de la Vasa au niveau du km49 à seulement 100m de la piste. Parfait me diriez-vous! Sans voiture, et avec aucun bus ne passant sur cette route, c'est à 4h du matin que nous partons pour rejoindre la route principale (15minutes de marche) en espérant qu'une voiture nous prenne. Ce ne fut pas une voiture mais un camion qui a eut l'amabilité de s'arrêter pour nous amener jusqu'au départ.

Le départ justement, cette année je partais en ligne 5 au lieu de la 3 l'an dernier. Nous étions sur place peu après 6h et le départ était déjà rempli de skis. Du coup je suis parti en queue de la ligne 5.

Piste de ski nautique

Devant moi

Derrière moi

Après plusieurs jours de chaleur, le départ ressemblait plus  à une mare qu'à une piste de ski. 50m après mon départ je me retrouve les pieds plongés dans 10cm d'eau. 500m plus loin, alors que j'approche la première côte, les bouchons commencent. Le deux premiers kilomètres se font dans les bouchons à piétiner.

Une fois sortie de ce jolie bordel et malgré les écailles, je glisse pas trop mal. Mon accroche est au top, du coup je travail beaucoup sur les jambes, que ce soit en pas de un ou en alternatif. 

Aux alentours du km 25-30, je chope une douleur au coude gauche malgré le fait que je ne force pas trop sur les bras. Je paie surement le manque d'entrainement. En effet, cette saison j'ai pu faire seulement, 2 week-ends de ski.

Jusqu'à le mi course je me sens frais et en forme. Seulement, une fois passé le kilomètre 50 la forme n'est plus là. Les crampes commencent. En tant que bon français je blâme autrui: l'organisation! Il n'avait que de l'eau chaude au ravitaillements et seulement des brioches à manger. De plus, cette partie de la course est plutôt descendante, et la neige ayant bien transformé, je ne glisse plus rien avec mes écailles. J'en prend un petit coup au moral. 

Je prend un peu de plaisir dans les bosses avec mes écailles où je peux allonger la foulé. Mais sur les plats et plats descendant j'ai du mal.

Bref, 6h54min et 17 secondes plus tard je suis à Mora. 25 minutes plus lents que l'an dernier mais avec un meilleur classement. Étant donné que je partais deux vagues derrière et que les conditions n'étant pas forcément optimales pour mes écailles, je suis plutôt satisfait de cette Vasa.

Deux Vasaloppet me suffisent pour le moment, l'organisation étant médiocre, je ne pense pas la refaire l'année prochaine.